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Pour créer un récit commun désirable, c’est le politique qui doit mener la danse.

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Au cœur de l’été, pour la revue Spin/off consacrée aux « récits qui nous transforment », j’ai eu une longue discussion avec Damien Leborgne et Alice Mikowski de spintank.On a parlé mythe politique, radicalité et indifférence, fin de l’abondance, marques et décroissance, « L’avion de Bernard » … et bien d’autres choses encore. Petit extrait sur la nécessité de faire baisser le coût d’adhésion aux idées écolo :« L’art de la démocratie, c’est de fabriquer du consensus pour avancer. Les mesures considérées comme « radicales » ne passeront pas auprès d’un pays qui a un ventre mou qui s’en fiche et qui est fatigué de la politique. En revanche, tout est dans la maitrise de la perception de la radicalité : pour réussir à transformer en profondeur nos façons de vivre, il faudra mener la bataille du récit pour faire baisser le coût d’adhésion aux solutions écologiques précisément perçues comme « radicales », et donc souvent immédiatement disqualifiées parce que considérées comme telles »

Lire l’article sur le site de Spin/Off