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Et s’il fallait non pas trouver des récits alternatifs, mais une alternative au récit ?

C’est l’idée très stimulante défendue par Peter Brooks dans son dernier ouvrage (Seduced by Story – the use and abuse of narrative, New York Review Books, non traduit). Professeur émérite à l’Université de Yale, il a consacré une dizaine d’ouvrages à l’étude de la force et des pouvoirs du récits. Ici, Peter Brooks fait un retentissant acte de contrition, décrivant le sentiment horrifiant de réaliser que ce qu’il prêchait n’a que trop bien fonctionné : le récit est désormais si omniprésent que nous sommes confrontés à une « prise de contrôle narrative de la réalité » (a narrative takeover of reality). « On nous a toujours dit que les récits libéraient. Et s’ils étaient aussi une cage ? »

Ces réflexions me semblent être des pistes extrêmement fertiles pour renouveler le discours – des politiques comme des marques. Pour « recréer des conditions d’écoute », pour reprendre un jargon de communicant, qui saura sortir de la narration et proposer des formes alternatives au récit ?

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